l'arbre hors forêt

Tous les arbres ne sont pas dans la forêt !

Les arbres hors la forêt, ce sont : les bosquets, les haies, les ripisylves, les alignements, les mails, les arbres des champs et des chemins, les arbres domestiques qui accompagnent les habitations.

Outre leur fonction écologique et leur valeur esthétique, ces formations boisées jouent un vrai rôle économique :
– maîtrise de l’eau,
– conservation des sols,
– maintien de la biodiversité,
– protection des cultures, des élevages, des équipements,
– qualité des paysages et du cadre de vie.

Un enjeu pour la viabilité des territoires, la pérennité de l’agriculture et la qualité de nos paysages.

l'agroforesterie

L’agroforesterie est définie comme l’association d’arbres et d’une production agricole sur une même parcelle. Elle regroupe à la fois les associations arbres-cultures et arbres-animaux. C’est l’ensemble des arbres présents dans et autour des parcelles agricoles : alignements d’arbres dans les parcelles (agroforesterie intraparcellaire), haies et arbres champêtres.

la haie

Près des maisons, dans les champs, le long des routes, au bord des rivières, au village, dans le lotissement, autour des bâtiments : la haie se faufile partout, pour le plus grand bonheur des promeneurs et des amoureux de la nature. Mais au-delà de l’esthétique, la haie présente de nombreux intérêts, et c’est bien pour en tirer profit que l’homme l’a inventée et l’entretien.

Le mot haie vient de la racine francique « haga » : clôture, taillis épineux, que l’on trouve dans l’anglais « hedge » ou l’allemand « heike ». La haie est une ligne d’arbustes ou d’arbres et d’arbustes, se développant sur un tapis de végétation herbacée et servant généralement à délimiter un espace.

Les haies peuvent être composées d’une seule essence (haies monospécifiques) ou de plusieurs essences. On parle alors de haies variées, haies fleuries, haies champêtres, haies sauvages, haies naturelles, haies bocagères, haies brise-vent, haies vives, haies rurales…

Les rôles multiples de la haie :

  • protection des bâtiments, des cultures et des cheptels
  • lutte contre l’érosion, filtration et infiltration de l’eau
  • abri et nourriture pour la faune sauvage et le gibier
  • embellissement des abords de fermes et des habitations
  • accompagnement des chemins de randonnée, aménagement des espaces collectifs

Plusieurs essences :

Une composition d’essences locales, adaptées au milieu et au paysage, permet de bénéficier de la diversité biologique des végétaux et ainsi garantir la pérennité de l’ensemble, mais aussi profiter de la diversité des formes, couleurs et senteurs.

Les différentes morphologies :

Haie basse

Alignement sur haie basse

Haie moyenne

Haie ondulée

Haie brise-vent

l'agroforesterie intraparcellaire

    Une parcelle agroforestière bien conçue et bien conduite a une productivité supérieure à celle de l’assolement où chaque espèce est cultivée séparément.
    Le bénéfice de cette synergie a été démontrée dans différents programmes de recherches, depuis plus de dix ans. Plus encourageant encore, ces résultats ne sont qu’à leur début.

    L’augmentation de la biodiversité, l’amélioration du sol et les effets climatiques principalement dus à la présence d’arbres bonifient le potentiel de la parcelle en ce qui concerne le comportement de l’eau et la santé des végétaux. La culture et le rendement des plantes agricoles et des arbres ne peuvent qu’être optimisés, une logique simple qui va à l’encontre de bien des idées reçues.
    Ainsi arbre et culture ne sont pas concurrents mais bien complémentaires.
    Sur le plan économique, si le rendement des cultures peut être légèrement diminué les premières années (5 % environ), celui-ci est compensé ultérieurement et bénéficie rapidement du rôle protecteur des arbres : protection mécanique et climatique au sens large et protection biologique du fait de la présence d’auxilliaires et de leur action phytosanitaire.

    Pour la production de bois, ici encore le bilan est positif, on constate un accroissement supérieur des diamètres de troncs et une meilleure qualité du bois, les arbres profitent d’une faible densité de plantation et absorbent une partie des fertilisants non utilisés par les cultures.

    Sur le plan environnemental, même s’il est difficile aujourd’hui de dissocier économie et impacts écologiques, les contributions des faciès agroforestiers sont multiples : diminution des intrants (fertilisants et phytosanitaires) économie et régulation de l’eau, amélioration et protection du sol, stockage du carbone, effets microclimatiques positifs et qualité des paysages agricoles.

    • Augmenter le rendement des cultures
    • Protéger les animaux d’élevage
    • Donner de la plu-value à l’exploitation
    • Produire de la biomasse
    • Produire du bois (bois d’œuvre, bois-énergie et BRF)
    • Améliorer les sols et limiter l’érosion
    • Réguler la ressource en eau
    • Filtrer les pollutions diffuses
    • Préserver la biodiversité
    • Abriter la faune auxiliaire
    • Limiter les stress climatiques
    • Réduire les intrants

    ©Dessin : David Dellas – Arbre et Paysage 32

    • Augmenter le rendement des cultures
    • Protéger les animaux d’élevage
    • Donner de la plu-value à l’exploitation
    • Produire de la biomasse
    • Produire du bois (bois d’œuvre, bois-énergie et BRF)
    • Améliorer les sols et limiter l’érosion
    • Réguler la ressource en eau
    • Filtrer les pollutions diffuses
    • Préserver la biodiversité
    • Abriter la faune auxiliaire
    • Limiter les stress climatiques
    • Réduire les intrants

    ©Dessin : David Dellas – Arbre et Paysage 32